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La reconnaissance de dette. Volume 233
La reconnaissance de dette. Volume 233
Rebecca Frering
La reconnaissance de dettese présente, de prime abord, comme un acte du quotidien des plus banals : un père prête à son fils une somme d’argent pour l’aider dans un projet et celui-ci souscrit une reconnaissance de dette ; une succession s’ouvre et l’on découvre une reconnaissance de dette dressée par le défunt ; un dirigeant de société signe une reconnaissance de dette pour l’activité de la société. Cette simplicité induit une certaine évidence dans l’appréhension juridique de cet acte. Pourtant, dès lors que l’on s’intéresse davantage à la reconnaissance de dette, ce vernis de simplicité s’effrite rapidement pour laisser place à de nombreuses incertitudes : quelle capacité requérir pour la souscription d’un tel acte ? Peut-on en contrôler les vices du consentement ? La réduction de l’obligation est-elle la bonne sanction, lorsque la dette est moins importante qu’indiquée ? Et quelle doit être la sanction lorsqu’elle est plus importante ? Contenue dans un testament, la reconnaissance de dette a-t-elle la valeur d’un legs ? La récente réforme du droit des contrats a ajouté son lot de questionnements en supprimant la notion de cause, grâce à laquelle la jurisprudence contrôlait l’existence de la dette reconnue. Quel fondement utiliser en présence d’une reconnaissance de dette souscrite après le 1er octobre 2016 ? Pour répondre à l’ensemble de ces interrogations, et d’autres encore, la thèse se propose d’identifier la nature juridique de la reconnaissance de dette. Là encore, la diversité des qualifications qui lui sont prêtées témoignent de la confusion qui entoure cet acte : acte unilatéral, contrat unilatéral à titre onéreux, acte déclaratif, acte récognitif, etc. Si la nature d’aveu a finalement été retenue, le chemin vers cette qualification fut l’occasion, non seulement de définir plus distinctement les contours de notions voisines et incertaines, telles que l’acte déclaratif ou l’acte récognitif, mais encore de clarifier, grâce à l’apport de l’histoire et du droit comparé, les rapports entretenus par la reconnaissance de dette et la cause devenue contrepartie. Au-delà de ces éclairages particuliers, l’identification de la nature hybride de la reconnaissance de dette, qui emprunte autant à l’acte juridique substantiel qu’aux modes de preuve, amène à adopter un autre regard sur ces notions traditionnellement opposées, en enrichissant la classification des actes juridiques de nouvelles ramifications. Le régime juridique de la reconnaissance de dette se bâtit alors sur le socle de la qualification d’aveu ainsi retenue pour en épouser les singularités. Cette construction commande de coordonner ses dimensions probatoires et substantielles et de conjuguer leurs régimes. Quoiqu’applicable « en tant que de raison » aux actes unilatéraux, tels que l’aveu et la reconnaissance de dette, suivant la lettre de l’article 1100-1 du code civil, le droit des contrats, construit sur le modèle de la réciprocité, se trouve ainsi mis à l’épreuve. La nature probatoire de la reconnaissance de dette rebat nécessairement les cartes des conditions de formation de l’acte juridique, qui se concentrent sur l’existence de la dette. Elle implique également de repenser la sanction dont ces règles sont assorties, la nullité ne présentant que peu d’intérêt en matière de preuve. Les effets produits par la reconnaissance de dette doivent également être analysés à travers le prisme de sa particularité, justifiant encore d’apporter des adaptations aux principes existants. L’originalité de la reconnaissance de dette – entre preuve et acte juridique – permet ainsi une lecture renouvelée des règles du droit civil. Si ces règles sont inévitablement vouées à évoluer avec la société qu’elles régissent, il est possible d’espérer que les principes tirés de cette analyse de la reconnaissance de dette permettront de résoudre les nouvelles difficultés qui se poseront à l’avenir.
N° d'édition : 1
Collection : Nouvelle Bibliothèque de Thèses
Parution : Avril 2024
Le nouveau droit des obligations
Le nouveau droit des obligations
Gaël Chantepie • Mathias Latina
La réforme du droit des obligations effectuée par l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 et la loi n° 2018-287 du 20 avril 2018 a réécrit un corps de textes resté quasiment inchangé depuis 1804. Souvent présentée comme une œuvre de consolidation, cette réforme a pourtant transformé en profondeur l’état du droit antérieur. Au-delà même des nouveautés immédiatement apparentes, elle a ouvert un nouveau processus d’interprétation des textes par la jurisprudence. Le changement est significatif et l’on ne peut plus, désormais, comprendre et appliquer le droit commun des obligations sans repartir des textes nouveaux établis par le législateur. Cet ouvrage commente, dans une perspective théorique et pratique, l’ensemble des textes issus de la réforme dans l’ordre du Code civil. Depuis ses deux premières éditions, le commentaire s’est enrichi des apports de l’ensemble des acteurs juridiques concernés par le nouveau droit des obligations. Mis à l’épreuve de ces confrontations pratiques, théoriques et contentieuses, le seul texte de la réforme ne suffit plus, en effet, à rendre compte de son application effective et des réflexions suscitées. Il constitue toujours, néanmoins, un point de départ incontournable pour toute réflexion sur le nouveau droit des obligations. Afin de mettre en évidence le fruit de ces apports, cette nouvelle édition s’enrichit de postcommentaires, centrés sur une question pratique, contentieuse ou théorique. Poursuivant ainsi l’ambition initiale de reprendre l’analyse du droit des obligations à partir du texte de la réforme, sans s’arrêter à sa seule analyse littérale, elle ouvre ainsi de plus larges perspectives. Cet ouvrage s’adresse à tous ceux, professionnels, universitaires, étudiants, qui souhaitent découvrir, approfondir et mettre en pratique le nouveau droit des obligations. Il permet de comprendre les nouveaux textes, de les critiquer et de discuter des interprétations possibles.
N° d'édition : 3
Collection : Hors collection Dalloz
Parution : Mars 2024
Les femmes et le droit. Les discriminations invisibles
Les femmes et le droit. Les discriminations invisibles
Maïté Saulier • Jérémy Houssier
« Les droits des femmes sont bien souvent considérés comme un acquis du droit français. Des lois sont intervenues afin de favoriser la lutte contre les violences faites aux femmes, un ministère est chargé de garantir l’égalité entre les hommes et les femmes, des politiques publiques permettant de mieux concilier activité professionnelle et vie familiale de chacun.e ont été mises en œuvre, des quotas permettent de garantir que les femmes siègent dans certaines instances, et il est même question d’inscrire la liberté des femmes de mettre fin à leur grossesse dans la Constitution.  La réalité, hélas, est bien moins heureuse. En dépassant la lettre des textes, en s’ouvrant à leur mise en œuvre concrète, bref, en procédant à une lecture sociologique du droit, bien des discriminations persistent. Ces discriminations, que nous proposons de qualifier d’invisibles, sont certainement les plus délicates à combattre.  Il semblait donc particulièrement ambitieux d’aborder ces discriminations : parce qu’elles sont présentes dans l’ensemble des branches du droit, mais par définition délicates à percevoir ; parce qu’elles résident souvent dans les faits plus que dans les textes ; parce qu’il n’est certainement jamais simple de les combattre et d’y remédier. Il convenait donc de nous entourer de collègues dont les champs de compétences sont pluriels, allant du droit du travail au droit des affaires, en passant par le droit pénal et pénitentiaire, le droit de la famille et le droit des personnes, le droit de la nationalité et des étrangers. L’histoire du droit ne pouvait être ignorée, pas plus que le savoir institutionnel acquis et développés par des instances expertes des discriminations. Il était enfin impossible d’analyser ce sujet de façon satisfaisante sans faire appel à d’autres sciences humaines et sociales : la philosophie, la sociologie et la linguistique devaient trouver toute leur place dans cette réflexion. » Maïté Saulier, Enseignante-Chercheuse à CY Cergy Paris Université et Jérémy Houssier, Enseignant-Chercheur à l’Université de Reims Champagne-Ardenne
N° d'édition : 1
Collection : Thèmes et commentaires
Parution : Janvier 2024
Droit des personnes
Droit des personnes
Jean-Michel Bruguière • Bérengère Gleize
Le droit des personnes, dans le droit civil, a pour objet d’étudier les sujets des liens : familiaux, contractuels, délictuels… Il repose traditionnellement sur deux socles distincts : les « personnes » et les « personnes protégées ». Seules les premières sont ici envisagées dans cet ouvrage. Ce droit est un droit d’apparition tardive. Il est né en réaction à des évolutions technologiques importantes et repose sur des soubassements philosophiques forts. Il est en proie surtout à de nombreux changements. Les droits des personnes se multiplient sous l’influence notamment de l’économie numérique (droit au déréférencement, droit à la portabilité, droit à l’autonomie informationnelle…). Les droits subjectifs ne sont toutefois pas les seuls outils de protection des personnes. Il faut aussi compter (le droit au respect du corps humain le montre bien) avec le droit objectif. La pulvérisation des droits subjectifs s’accompagne également d’une sollicitation du statut des personnes. S’expriment, en effet, aujourd’hui de nombreuses revendications afin de doter les animaux, les machines intelligentes voire des entités naturelles telles que des fleuves, de la qualité de personne. Le précédent des personnes morales est souvent invoqué. Le présent ouvrage tend à montrer que ces nouveaux candidats à la personnalité doivent être refoulés du monde des personnes pour être mieux accueillis dans une nouvelle catégorie de biens spéciaux. Autrement dit, la première partie du présent ouvrage vise à la désignation des personnes. La deuxième partie, une fois ces personnes identifiées, expose lacomposition du droit. Les droits de la personnalité et les droits au respect du corps humain sont successivement envisagés. Le présent manuel allie classicisme et modernité. Il aborde toutes les questions nouvelles posées par l’économie numérique (et notamment par l’intelligence artificielle qui est un des moteurs de cette économie). Il comporte de substantiels développements sur les revendications actuelles du statut des personnes (animaux, machines intelligentes, entités naturelles) mais encore sur les droits de la personnalité qui constituent l’ossature de cette discipline et qui font l’objet d’une approche renouvelée. Ces questions nouvelles sont toujours abordées à partir des notions classiques du droit civil. C’est ainsi que l’ouvrage comporte de nombreuses pages sur la notion de personnalité qui est un concept clé de la matière. Des propositions concrètes sont faites comme celle qui consiste à créer une nouvelle catégorie de biens spéciaux ou à mieux distinguer, au sein du droit des personnes, droits de la personnalité et droits de notoriété. L’ouvrage s’adresse bien évidemment à tous les étudiants de droit civil de licence 1, mais également à ceux des master 1 et master 2 de droit des personnes qui souhaitent approfondir la matière. Les praticiens trouveront également dans ce livre de riches solutions sur les droits au nom, droits à l’image, droit au déréférencement…
N° d'édition : 1
Collection : Université
Parution : Septembre 2023
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