Une étude complète et inédite sur l'homicide volontaire, nourrie de références
littéraires, mythologiques, sociologiques, philosophiques, d’histoire du droit
ou de droit comparé
L’homicide volontaire est une infraction singulière qui nourrit l’imaginaire et
la littérature. Devant la cour d’assises, elle présente un aspect particulier :
si l’auteur reconnaît parfois sa culpabilité matérielle, il conteste bien
souvent avoir eu l’intention de donner la mort. Comment, alors, apporter la
preuve d’un élément qui demeure principalement psychologique ? Dès lors que
plusieurs personnes sont impliquées dans la commission de l’infraction, se pose
également la difficulté de l’individualisation du lien de causalité. Comment
résoudre les questions de pluralité d’auteurs ou de complices lorsqu’on ignore
qui a porté le coup fatal ? Quelles personnes peuvent être renvoyées devant la
juridiction de jugement et sous quelles qualifications ? Après avoir analysé les
grands principes de droit pénal général applicables à l’homicide volontaire et
les arcanes de la procédure conduisant au procès, l’auteur s’interroge
principalement sur ces questions probatoires essentielles.
Cet ouvrage s’adresse aux avocats et magistrats ainsi qu’aux étudiants. Il
dépasse largement l’étude du droit pénal spécial. L’étudiant y trouvera une
étude complète et inédite. Le professionnel à la recherche de références
littéraires, mythologiques, sociologiques, philosophiques, d’histoire du droit
ou de droit comparé y puisera les éléments de nature à enrichir ses propos
d’audience.
Christian Guéry a occupé les fonctions de magistrat instructeur pendant dix-neuf
ans. Il a aussi représenté le ministère public dans de nombreuses audiences
d’assises. Il a présidé la chambre de l’instruction de Grenoble avant d’être
nommé conseiller à la chambre criminelle de la Cour de cassation. Auteur de
Détention provisoire (2001), Droit et pratique de l’instruction préparatoire
(10e éd., 2017), et, avec B. Lavielle, Droit et pratique des audiences
correctionnelles (3e éd., 2018), ainsi que de plusieurs centaines de notes de
doctrine ; il s’est également intéressé aux rapports entre le cinéma et le droit
: Justice à l’écran (2007), Les avocats au cinéma (2011), et entre littérature
et droit, avec A. Fabbri, Simenon et la justice (2017).
N° d'édition : 1
Collection : Hors collection
Parution : Janvier 2020